Retour sur notre modèle, celui des coopératives funéraires en France

Depuis l’arrivée de la Coopérative Funéraire de Nantes en 2016, de nouvelles initiatives ont vu le jour en ce sens en France. Ce nouveau modèle d’agences de pompes funèbres semble trouver sa place sur le marché funéraire français. En effet, à fin 2019, environ 560 sociétaires ont adhéré à la coopérative nantaise.

La philosophie des Coopératives funéraires

Originaire du Québec, depuis les années 1980, le système des coopératives funéraires est très répandu au Canada (une cinquantaine de coopératives) et a fait évoluer les pratiques commerciales dans le secteur. Effectivement, beaucoup de familles n’ayant pas les moyens de s’offrir des funérailles, il était nécessaire de mettre en place un système alternatif. Aujourd'hui, ce modèle apparaît aux États-Unis, au Pérou, en Grande Bretagne… et donc en France.

La raison d’être des coopératives funéraires est basée sur la prééminence de la personne, la démocratie et la solidarité. En effet, le sens du service et l’éthique sont au cœur de chacune des démarches. Enfin, elles mettent un point d’honneur à garantir le prix juste lors de la préparation des obsèques.

Le fonctionnement de la coopérative est distinct des agences de pompes funèbres classiques par son organisation en société coopérative d'intérêt collectif (SCIC), celle-ci garantissant une gestion totalement désintéressée.

Cette forme de société permet un fonctionnement démocratique, sur le principe « un(e) associé(e) = une voix », mettant ainsi l’humain au cœur de ses actions. Le statut de membre permet donc à chaque adhérent de participer aux décisions concernant les grandes orientations de l’entreprise.

Le développement des coopératives en France

Deux coopératives, sous l’impulsion de la coopérative nantaise, ont été fondées en 2019. « Sypres » a été créée à Bordeaux, et la « Coopérative Funéraire de Rennes » en Bretagne.

Depuis, plusieurs associations se sont formées pour mettre en place des coopératives funéraires dans leur ville respective. C’est le cas de Dijon, Strasbourg et Angers notamment.

La mise en place d’une coopérative funéraire demande un certain temps principalement du fait de son fonctionnement citoyen. La société vit grâce à l’engagement humain des associés qui portent le projet. Ce temps est donc nécessaire à la mise en place d’une organisation pérenne.

Ce nouveau modèle réinvente les obsèques en mettant le conseil et l’accompagnement au cours du projet. Gageons qu’il saura vous convaincre !

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