Un cercueil en carton pour des obsèques écologiques ?

Comment est fabriqué un cercueil en carton ?

La Coopérative Funéraire prend en charge l’organisation de vos obsèques à Nantes et ses environs avec respect et bienveillance en s’inscrivant dans une démarche éthique et éco-responsable. Convaincus que le décès d’un être humain ne doit pas être l’occasion d’une recherche de profit, nous proposons des prestations funéraires à des prix justes.

Afin de garantir des prix justes, des alternatives au cercueil en bois massif se développent pour les familles. Fondée par Brigitte Sabatier, la société AbCrémation, installée dans le Gard (à Langlade) a, par exemple, conçu avec la société DS Smith Packaging des cercueils écologiques en carton ondulé. Ces produits traités en hélio ou en numérique se développent de plus en plus. Ces derniers sont composés pour moitié de fibres de papier vierge et de fibres recyclées et sont proposés avec ou sans impression.

Pour ceux qui recherchent un décor personnalisé, il est possible de faire appel à l'impression numérique. L'impression est faite sur un support écovinyle, également à base d'encres aqueuses, qui est ensuite contrecollé sur le support carton.

Combien coûte un cercueil en carton ?

À la Coopérative Funéraire de Nantes, les cercueils en cartons sont disponibles à partir de 535 €uros pour le modèle kraft et vont jusqu’à 1 120 €uros pour les modèles personnalisés ; ces derniers permettent aux familles de faire réaliser un cercueil imprimé à partir d’une photo en très haute définition. 535€uros c'est le prix de notre premier cercueil en pin massif, également fabriqué en France.

Est-ce la formule la plus écologique ?

Chaque année, près de 11 millions d’arbres sains sont coupés (soient 30 000 km² de forêt) pour produire des cercueils en bois. Le cercueil en carton semblerait donc être une solution écologique du point de vue des matériaux utilisés, encore faut-il qu’il s’agisse de cercueil français comme les cercueils d’AbCrémation, ce qui n’est pas le cas de tous les cercueils en carton, certains venant d’Asie.

Néanmoins, avec une superficie forestière française qui a progressé de 14,1 millions d’hectares en 1985 à 17,0 millions d’hectares aujourd’hui, nous ne constatons pas un appauvrissement de nos forêts.

Les cercueils en bois commercialisés à la Coopérative Funéraire sont fabriqués dans les régions françaises, à partir de bois récoltés dans des forêts gérées et systématiquement replantées. L’utilisation d’essences à croissance rapide, comme le pin, ou encore de chênes issus de forêts écogérées, permet de mieux contrôler aujourd’hui l’impact de la menuiserie funéraire sur la ressource forestière.

Les vernis, responsables de la libération de produits toxiques dans l’atmosphère (crémation) ou dans les sols (inhumation), sont peu à peu remplacés par des produits de finition à l’eau beaucoup moins impactant sur le plan environnemental.

La mise au point d’ornements naturels, comme les poignées en bois ou en corde, pour les modèles destinés à la crémation, permettent à la fois, une plus grande cohérence d’utilisation et une nouvelle esthétique. Le choix d’un capiton 100 % biodégradable pour l’inhumation ou la crémation améliore également le bilan environnemental, tout comme l’absence de soins de conservation, le choix des vêtements du défunt en matériaux naturels biodégradables, de fait de limiter les transports, le choix d’une inhumation en pleine terre plutôt que l’utilisation d’un caveau, le choix d’une tombe végétalisée, plutôt qu’un monument en granit...

La question de l'écoresponsabilité & de l’impact environnemental des obsèques ne tient pas seulement au cercueil et doit être abordée d'une manière plus globale. L’étude "Analyse environnementale comparative du rite de la crémation et de l'inhumation en Ile-de-France" réalisée par la fondation des services funéraires de la ville de Paris nous éclaire sur le sujet.

Les crématoriums sont-ils obligés d’accepter un cercueil en carton ?

Oui, aujourd’hui, les crématoriums ne peuvent plus, légalement, refuser les cercueils en carton. Un agrément datant du 12 mai 1998 autorise leur commercialisation.